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Une des techniques tendance utilisées par les spécialistes des cures d’amaigrissement, la cryolipolise consiste à faire fondre les amas de graisse situés sur certaines zones du corps à l’aide du froid. À la différence de la liposuccion, ce procédé permet de provoquer la mort naturelle des cellules adipeuses, et de ce fait, réduire la couche de graisse localisée sur la zone traitée.
Comment maigrir par le froid ?
Inefficaces contre l’obésité, les effets de la cryolipolise sont bien visibles sur le ventre, les cuisses et les fesses. Il en est de même pour les faces interne et externe des bras, les ailes d’ange dans le dos, le double menton et les genoux.
Les résultats peuvent s’apprécier environ 2 semaines après la première séance, avec une réduction de quelques centimètres de la zone ciblée (entre 1 cm et 4 cm). Une partie des cellules graisseuses détruites par le froid sont éliminées par le système lymphatique et le reste se liquéfie, ce qui rendra moins dense la couche adipeuse. Les experts recommandent 5 séances espacées chacune de 15 jours à ceux ou celles qui veulent obtenir un effet optimal. Le corps procède à l’élimination des cellules mortes durant ces pauses.
Le procédé convient-il à tout le monde ?
Même si ce procédé est en vogue en ce moment, on ne peut pas le pratiquer sur tout le monde. En effet, les personnes souffrant de pathologies relatives au froid et qui sont déjà très maigres ne doivent en aucun cas y recourir.
Mincir par le froid est également déconseillé pour les femmes enceintes, les personnes en surpoids et les patients qui viennent d’être opérés au niveau de l’abdomen. La hernie fait aussi partie des contre-indications de la minceur cryo.
Comment est née la cryolipolyse ?
Avant l’ouverture du premier centre de cryolipolyse, les chercheurs américains Rox Anderson et Cr Dieter Manstein ont effectué un certain nombre d’études scientifiques sur la panniculite au froid. Touchant les cavalières qui montent à califourchon en hiver, cette pathologie se développe grâce aux frottements de leurs jambes à la selle. Ces mouvements associés à l’action du froid font fondre la graisse sous-cutanée, ce qui a permis aux 2 scientifiques de mettre au point ce procédé.
À noter toutefois que ce phénomène a été déjà observé dans les années 70 par d’autres médecins américains. Ceux-ci ont pu constater que les esquimaux utilisés à l’époque pour apaiser les douleurs dentaires des enfants ont creusé des fossettes dans les joues de ces derniers.